Les injustices à propos de la vape ont d’abord suscité de l’indignation chez les acteurs du secteur. Elles provoquent désormais une mise en action concrète : les acteurs de la vape et notamment les associations professionnelles, s'unissent afin de faire entendre leur voix. Avec ce beau soleil d’été, nombreux sont ceux qui vont partir en vacances à l’étranger. Faites tout de même attention, la vape n’est pas acceptée partout !
Merci la Vape, une initiative portée par des acteurs de la vape
Depuis son entrée sur le marché, la vape est victime de nombreuses injustices. Si dans certains pays, la vape est au cœur de la stratégie de lutte contre le tabac, en France, la situation est bien différente. En effet, les pouvoirs publics ne reconnaissent pas encore officiellement son efficacité dans le sevrage tabagique. Cela a un impact sur la prévalence tabagique du pays qui connaît une hausse depuis quelques mois. L’avenir du marché de la vape en France ? Les récentes propositions vont de la taxation des produits de vapotage jusqu’à l'interdiction des arômes dans les eliquides, hormis celui du tabac. Cela met donc en péril des millions de vapoteurs qui avaient réussi à se défaire de la cigarette grâce à la ecig mais également les principaux acteurs de la vape, fabricants, boutiques spécialisées, sites e-commerce et autres professionnels du secteur.
Face à cette situation, certains acteurs de la vape, en l'occurrence les associations professionnelles telles que Aiduce, Sovape, La Vape du Coeur et la Fivape ont lancé Merci la Vape. Il s’agit d’une campagne d’information ayant pour but de sensibiliser les pouvoirs publics sur leur discours tenu. Il s’agit d’un moyen de faire entendre la voix des consommateurs et des professionnels de la vape. Cette campagne se déroule en plusieurs étapes. Dans un premier temps : recueil de 100 000 signatures pour une pétition contre les taxes, l’interdiction des arômes et la désinformation qui pèse sur la vape. Dans un second temps, la campagne Merci la vape enverra des kits d’information dans les boutiques spécialisées à destination des clients tout en déployant une communication digitale via les sites internets, les emails etc…
En bref, face à la proportion des mesures envisagées concernant la vape, il est important de faire comprendre aux pouvoirs publics le véritable impact de la cigarette électronique dans le sevrage tabagique. La stratégie adoptée ? Faire entendre la voix de tous les acteurs de la vape.
Quel substitut nicotinique en voyage ?
Nicotine World, le site référent en matière d’information sur la nicotine, fait des recommandations sur les dispositifs à privilégier lorsque nous voyageons. Les acteurs de la vape sont nombreux et ne peuvent pas vapoter n’importe où n’importe quand. Avec les vacances d’été déjà installées, il est nécessaire de se renseigner avant d’emmener votre cigarette électronique lors d’un séjour à l’étranger ! En effet, il existe des pays européens comme l’Autriche, la Croatie, la Serbie etc…où il est interdit de vapoter dans des lieux publics… même en extérieur. D’autres pays comme la Turquie ou l’Inde sont plus stricts et interdisent totalement l’importation ou la possession de cigarette électronique.
Si la cigarette électronique ne fait pas l’unanimité dans tous les pays du globe, vous pouvez vous tourner vers les sachets de nicotine sans problème. En effet, les nicotine pouches sont des alternatives au tabac avec de nombreux avantages. Ils sont stockés dans une petite boîte qui tient dans sa poche ou son sac à main. C’est un produit complémentaire à la vape facilement transportable et qui ne nécessite aucun dispositif électronique. Extrêmement discrets, les sachets se placent sous la lèvre supérieure et diffusent la nicotine au contact de la gencive pendant 30 minutes. Si certains vapoteurs sont contraints de trouver un autre substitut pendant leur voyage, les sachets de nicotine seraient les dispositifs parfaits pour ces acteurs de la vape.
Bonne distance entre les pouvoirs publics britanniques et les industriels du tabac
Afin de maintenir une certaine distance entre le gouvernement britannique et les industriels du tabac, le Département de la Santé et de la protection sociale (DHSC) a établi une série de recommandations à respecter.
Tout d’abord, les rencontres avec les acteurs de l’industrie du tabac doivent être rendues transparentes et publiques. Elles peuvent avoir lieu seulement à titre occasionnel et exceptionnel lorsque des régulations sont nécessaires. De plus, le gouvernement ne doit pas être en mesure d'accepter une quelconque somme d’argent. Cependant, si des financements directs ou indirects provenant des industriels du tabac devaient exister, ils devraient être déclarés. Ces recommandations de la DHSC suivent les principes de l’article 5.3 ayant ratifié la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte contre le tabac. Ces règles sont adressées aux représentants du gouvernement britannique, mais ce travail devrait être accompli dans chaque pays.