Par Loïc D'LICE 

 
La députée de la 2ème circonscription de la Corrèze Frédérique Meunier a rencontré l'entreprise D'LICE implantée à Brive-la-Gaillarde et fabricant historique de e-liquides pour cigarette électronique.

S'ENGAGER POUR LA VAPE RESPONSABLE

Dans un secteur d'activité incontestablement impacté par les derniers mésusages de la cigarette électronique aux États-Unis, Jean-François Douenne, directeur général de la société D'LICE, s'est longuement entretenu ce lundi 4 novembre 2019 avec Frédérique Meunier, députée de la Corrèze.

Ces derniers mois, la cigarette électronique a été attaquée de toute part. D'abord via l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) qui allait à l'encontre de la majorité des études scientifiques en affirmant l'été dernier que la cigarette électronique ne "devrait pas être promue comme une aide au sevrage". Puis par les médias relayant tous azimuts en septembre les cas d'intoxications dues à des e-liquides frelatés, contenant des huiles de cannabis et des taux importants d'acétate de vitamine E, achetés sur le marché noir américain. 

Ces attaques régulières sèment le doute chez les utilisateurs de la cigarette électronique. Ces derniers viennent désormais à penser à tort que la vape est plus dangereuse que la cigarette de tabac. Le secteur français de la cigarette électronique connaît aujourd'hui une baisse de son activité alors que selon le Baromètre de Santé Publique France, 700 000 fumeurs quotidiens ont réussi à se débarrasser du tabac grâce à cet outil formidable.

RÉTABLIR LA VÉRITÉ ET PORTER LE MESSAGE DE LA QUALITÉ   Dans ce contexte de défiance et de traitement sommaire de l'information, D'LICE souhaite prouver son engagement pour la qualité à travers une vape responsable.   Lors de cette rencontre avec Frédérique Meunier, Députée de la Corrèze, D'LICE a mis en lumière d'une part la différence de réglementation qu'il existe sur les produits du vapotage entre la France et les États-Unis mais aussi sur la discordance entre les e-liquides nicotinés soumis à déclaration auprès des autorités de santé françaises et les produits sans nicotine (à ce jour) non encadrés. Sans aucun contrôle qualité, le marché du e-liquide aux États-Unis ne doit pas être comparé à celui de la France. Sur notre territoire, la fabrication et la commercialisation de e-liquides nicotinés sont soumises à des obligations légales pour la sécurité des vapoteurs : Notification ANSES et déclaration de mise sur le marché, Fiches de données Sécurité, Déclaration INRS et centre anti-poison, Respect d'un étiquetage strict...  D'LICE a également profité de cet échange pour expliquer l'importance de la certification AFNOR dans le processus qualité d'un bon e-liquide. En contrôlant l'exclusion de toute une liste d'ingrédients dans la fabrication, la certification AFNOR est la seule assurance pour l'utilisateur d'une cigarette électronique de vapoter un e-liquide analysé sous toutes les coutures.

En tant qu'acteur engagé pour une vape responsable, D'LICE ne peut que souhaiter voir sur le marché français des e-liquides aux composants de qualité pharmaceutique, aux arômes de qualité alimentaire adaptés à l'inhalation et sans :

- sucres, édulcorants et colorants,
- substances classées cancérogènes, mutagènes ou reprotoxique
- huiles végétales et minérales
- diacétyle
- libérateur de formaldéhydes
- conservateurs
- molécules actives sur le plan pharmacologique autre que la nicotine
- substances destinées aux compléments alimentaires
- composés indésirables et métaux lourds

Tel était le sens de la rencontre entre la députée Frédérique Meunier et Jean François Douenne, directeur général de la société D'LICE.